Cité 19, tome 1 : ville noire – Stéphane Michaka

Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l’a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifer le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu’il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d’un inquiétant personnage. Elle suit l’homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille… 150 ans plus tôt ! Pour Faustine, c’est le début d’une série d’aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l’Histoire.

Tout d’abord, j’ai trouvé que ce livre avait énormément de potentielle, parce que l’histoire a vraiment de bons éléments, et beaucoup d’originalité. Mais malheureusement, ce livre n’a pas su me conquérir, donc c’est mon avis mitigé que tu vas retrouver ici.

Donc comme je viens de le dire, ce livre est original. Déjà, on a une histoire de voyage dans le temps, un thème pas souvent abordé, et que j’aime plutôt bien. On a également notre personnage principale, notre héroïne qui est du genre jamais vu pour moi. Ce n’est pas la typique belle meuf qui va pecho le beau gosse du livre. Elle a l’air totalement banale, à la limite du masculin d’après les descriptions. Et puis dans ce livre on ne va pas retrouver de romance, et j’ai trouvé que ça manquait un peu. Bon, à la fin on aperçoit un soupçon de séduction mais sans plus, et d’ailleurs, pas du tout avec le personnage que j’imaginais. Et on a aussi de belles descriptions de Paris du XIXème siècle.

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Pour la première fois, le mot « inconsolable » correspondait à quelque chose de réel pour Faustine. Elle comprit que certains mots devaient être appris deux fois : la première avec le cerveau, la seconde avec le cœur.

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J’ai trouvé que l’écriture était agréable à lire et que la plume était plutôt plaisante à lire. MAIS. C’est là que mon avis positif s’arrête pour faire place au négatif. Mais on met beaucoup trop de temps pour moi à rentrer dans l’action, à ce que tout se mette en place. On a une situation initiale beaucoup trop longue pour moi, des personnages qui ne servent à rien (enfin pour le moment, peut être que dans le tome 2 ils auront une utilité). On nous emmène dans plusieurs intrigues à la fois, on s’y perd un peu et on ne comprend pas tout. Car à la base, Faustine, notre héroïne, doit retrouver son père. Et à la fin du livre ? Eh bien elle l’a oublié et est passé à quelque chose d’autre. C’est le cas pour toutes les intrigues du livre, à la fin on se retrouve avec casiment toutes les actions inachevées. Aucune intrigue n’a été résolue. Je suis d’accord qu’il faut en laisser pour le tome 2, mais ça ne m’a pas plu de me retrouver à lire un livre avec trop de choses qui se mélangent et une fin décevante.

Encore une chose : l’action est beaucoup trop passive. Dans le sens où ça n’arrive pas à notre héroïne, mais aux personnages qui l’entourent. Dans ce cas là, ça aurait été mieux de suivre ces personnages là à qui il arrive des choses plutôt qu’à elle. En plus, elle arrive dans le passé et se fait une amie en 2h top chrono et elle la suit partout et pleure même pour elle, est ce que c’est normal ? Ah oui. Arrivés à la moitié du livre, il se passe quelque chose, on apprend, nous lecteurs, un énorme retournement de situation qui arrive comme un cheveu dans la soupe. La c’est sur qu’on ne peut que être surpris.

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Pour y faire quoi? Peu importe. Il ne fait que passer dans ce récit. On ne le reverra plus.

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Et revenons à ces personnages inutiles dont je vous parlais juste au dessus. Il s’agit de Morgan et Vikran. Vikran soit disant est in love de Faustine, mais il se met avec Morgane. Vikran soit disant considère Faustine comme « celle qu’il aime plus que tout », mais il se met avec Morgane. Alors qu’on sait que Faustine l’aime aussi, m’eeeeenfin. C’est la vie. Et puis le pire c’est qu’il ne passe jamais de temps avec Faustine, alors comment est-ce qu’il pourrait l’aimer ?

Donc voilà, vous pouvez voir que j’ai trouvé que cette histoire partait un peu trop dans tous les sens et qu’à la fin on se retrouvait comme des cons avec aucune des réponses qu’on se posait. Je tiens en compte que l’histoire était pourtant bien, mais qu’elle a été beaucoup trop mal exploitée.

4/10

Sentiment 26 – Gemma Malley

2065. Après une guerre qui a plongé le monde dans le chaos, le Guide Suprême a pris le commandement de la dernière Cité. Ce refuge, ceinturé d’une muraille fortifiée, est organisé en différentes castes : de A à D, des citoyens Admirables aux citoyens Déviants. Pour préserver l’harmonie, tous ont subi une lobotomie. C’est la garantie qu’ils n’agiront jamais contre le Système et respecteront les Sentiments, le livre qui régit leur moralité. Et surtout qu’ils ne s’aventureront pas hors de l’enceinte, chez les Damnés – ces odieuses créatures qui hantent la nuit de leurs cris inhumains. Evie, 16 ans, une B, travaille pour le gouvernement et étiquette d’une lettre, jour après jour, l’ensemble des habitants. Promise à Lucas, être froid et distant, parfait A et futur haut dirigeant, elle est en fait amoureuse de son frère Raffy, infréquentable D. Et quand le Système lui ordonne de bannir Raffy sur les terres des Damnés, elle refuse de s’exécuter. Elle trouve un soutien inattendu en la personne de Lucas. Auront-ils la force de s’opposer, ensemble, à la Cité ?

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